Le Full Body gagne encore du terrain dans les salles
« Sortez de votre zone de confort et lâchez le split ! »… C’est ce que semblent répéter en chœur les pratiquants qui ont goûté aux joies du programme Full Body ! Alors qu’elle a déjà connu un véritable plébiscite pendant la 2e moitié du 20e siècle, cette configuration d’entraînement semble renaître de ses cendres, particulièrement pour les pratiquants de niveau intermédiaire qui trouvent toutes les peines du monde à progresser avec les split routines. Que ce soit dans le milieu du bodybuilding ou parmi les sportifs de différentes disciplines, le full body s’est (re)frayé un chemin dans l’univers de la musculation pour gagner de la force mais aussi pour maximiser les chances d’atteinte de ses objectifs d’hypertrophie musculaire. A quoi fait référence le split routine ? Pourquoi le full body s’impose à ses dépens ? On vous dit tout…
Qu’est ce que le split ?
C’est ce que fait la majorité des pratiquants, du moins dans l’Hexagone. Il s’agit d’une configuration d’entraînement qui consiste à diviser (splitter) les groupes musculaires et à les répartir sur les séances de la semaine. On travaillera par exemple les pectoraux et les biceps le lundi, les épaules et les triceps le mercredi, les dorsaux et les trapèzes le vendredi, le bas du corps le samedi, etc. Ce mode d’entraînement a gagné ses galons à la fin du siècle dernier, aidé par les magazines dédiés qui en ont fait l’éloge et qui continuent d’ailleurs de le faire. Pourtant, les pratiquants « légendaires » n’ont pas fait de split routine. Leur entraînement ne comptait pas des élévations latérales ou des exercices d’isolation poussés. Ils privilégiaient les exercices poly-articulaires comme le squat, le développé militaire, le deadlift, les tractions, etc. Paradoxalement, le full body prôné par les pratiquants « historiques » est aujourd’hui presque exclusivement conseillé… aux débutants ! Ces derniers sont en effet invités par les coachs à faire un « tour de circuit » pour se familiariser avec les machines et les différents d’exercice avant de passer à un entraînement en split. Le Full Body : une intensité retrouvée pour une progression optimisée
Les études scientifiques les plus récentes confirment ce que pensaient les professionnels de la discipline depuis longtemps : plus on sollicite de muscles pendant l’entraînement, plus celui-ci gagne en intensité pour des résultats optimisés. En effet, lorsque l’on mobilise plus de masse musculaire pendant la séance, la réponse anabolique est plus forte : le corps va alors produire plus d’hormones. C’est en substance le principal avantage du full body : mobiliser le maximum de masse musculaire en priorisant des exercices poly-articulaires. Résultat : les taux de testostérone et de l’hormone de croissance sont boostés.En somme, ne perdez pas de vue ce qui a marché pendant ces 100 dernières années : des exercices de base, poly-articulaires, pour des séances courtes mais ultra-intenses. Si votre objectif est de gagner en masse, la Whey et la créatine monohydrate seront vos meilleures alliées ! Le sommeil et une bonne diète viendront enfin optimiser votre progression.
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